PROGRAMME MAMMOGRAPHIE

La mammographie est une radiographie des seins. Cette technique d’imagerie médicale utilise les rayons X. C'est actuellement la meilleure méthode de détection d’un cancer du sein, car elle permet de détecter les anomalies de petite taille. Ces anomalies, qui ne sont ni visibles ni détectables lors de la palpation des seins, pourraient être le signal d’un éventuel cancer.

Les objectifs du Programme Mammographie sont:

 
  • le dépistage des petits cancers du sein en dessous de 10 millimètres
  • la diminution du nombre de biopsies mammaires réalisées pour des lésions bénignes
  • l’augmentation du nombre de cas où le sein est conservé
  • l’amélioration de la qualité du dépistage et du suivi médical des femmes pour lesquelles une procédure diagnostique a été recommandée
  • à long terme, la réduction de la mortalité par cancer du sein

Ces objectifs ne peuvent être atteints que si la majorité des femmes concernées participent au PM.

 

 

 

 


EN SAVOIR PLUS

DÉPISTAGE INDIVIDUEL

 

Le dépistage est primordial dans la lutte contre le cancer. En effet, celui-ci permet de détecter au plus tôt les tumeurs de petite taille avant l’apparition des premiers symptômes. Détecter tôt le cancer du sein permet de mieux le traiter, c’est-à-dire proposer des traitements moins lourds conservant le sein et augmenter les chances de guérison.

On entend par dépistage individuel, un examen de dépistage ciblé en fonction des facteurs de risque individuels, en dehors d’un programme de dépistage organisé.

Un suivi gynécologique régulier (1 fois par an et ce à partir de 25 ans), assuré par un gynécologue, est recommandé à toutes les femmes. Cette consultation va permettre de surveiller de manière individuelle le risque d’affections bénignes ou malignes des seins et de l’appareil gynécologique.

Dans ce cadre, le gynécologue peut proposer aux femmes, la réalisation d’un dépistage individuel du cancer du sein, combinant l’examen clinique des seins, la mammographie et/ou l’échographie mammaire, voire l’IRM.

Le dépistage individuel s’adresse ainsi aux femmes dont une parente (mère, sœur, fille, tante) a développé un cancer du sein avant 50 ans.

Source « acteur de ma santé / cancer du sein » Hopitaux Robert Schuman

AUTOPALPATION

Diaporama : l’autopalpation des seins

 

Examen pratiqué par la femme elle-même. On recommande l’autopalpation des seins une fois par mois après les règles ou un jour fixe après la ménopause pour détecter une éventuelle grosseur. Toute grosseur ainsi détectée n’est pas forcément synonyme de tumeur mais elle nécessite un examen médical



 

Source « acteur de ma santé / cancer du sein » Hopitaux Robert Schuman

Nouveau flyer Autopalpation

C'est avec un grand plaisir que nous annonçons la réalisation du nouveau flyer sur l'autopalpation des seins. Il se présente en langue française et anglaise. Si vous avez l’opportunité de distribuer le flyer, n'hésitez pas de nous en commander.

Cliquez sur le lien pour télécharger le flyer en pdf.

 

SIGNES D'ALERTE

Signes d'alerte

 

Le dépistage précoce du cancer du sein permet de détecter la maladie avant l’apparition des premiers symptômes. Plus le cancer est détecté tôt, meilleures sont les chances de guérison. Si l’un des symptômes cités ci-dessous devait apparaître, consultez sans tarder votre médecin.

 

Quels sont les signes qui doivent vous alerter?

 
  • Présence d’une boule persistante ou grosseur au niveau du sein ou de l’aisselle

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  • Modification de la taille ou de la forme de l’un des seins

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  • Écoulement anormal par le mamelon

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  • Apparition d’un creux à la surface du sein

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  • Rétraction du mamelon

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  • Changement de l’aspect de la peau du sein (rougeur inhabituelle, chaleur, épaississement ou durcissement, changement de la peau autour du mamelon)

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En cas d’extension de la maladie, d’autres symptômes peuvent apparaître. A savoir qu’une douleur au niveau du sein, peut avoir plusieurs causes : généralement, elle est liée au cycle menstruel et aux variations hormonales mais elle peut également être présente en cas de kyste, d’abcès,… La douleur est rarement associée à un signe précoce de cancer du sein.

Source « acteur de ma santé / cancer du sein » Hopitaux Robert Schuman

MODE DE VIE SAIN

L’alimentation, le niveau de stress et la sédentarité sont, parmi les facteurs environnementaux, les éléments qui ont une influence capitale sur notre santé en général, concernant aussi la capacité de notre corps de se défendre tous les jours contre toutes sortes d’agresseurs.

+ En savoir plus

Est-ce que je peux aussi prévenir le cancer du sein ?
 

L’âge, l’hérédité, certains antécédents personnels mais aussi le tabagisme, l’alcool et le surpoids sont des facteurs de risque de cancer du sein. Certains facteurs de risque ne sont pas évitables mais doivent inciter à une surveillance renforcée (consultations et/ou mammographies régulières).

Par contre, la prise de poids après la ménopause (au-delà de son poids santé) est un facteur de risque influençable. Couplé à la sédentarité, il augmente de 30% le risque de développer un cancer du sein ou de faire une récidive.

D’autres conseils alimentaires, tel éviter tous les sucres dans l’alimentation ou manger tous les jours des super-aliments ou antioxydants (choux, ail, soja, curcuma, thé vert, tomates, citron, omega-3, baies et fruits rouges) peut mener vers des régimes compliqués et contraignants et risquer de donner de faux espoirs.

 

Conseils pour une alimentation saine.

 
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Pour faire le bon choix de notre nourriture, nous avons tendance à nous orienter au nombre de calories et à la quantité de glucides, protéines et lipides. Il est pourtant très important de veiller à une bonne qualité des aliments et de leur conserver un maximum de vitamines, sels minéraux, enzymes, acides gras non-saturés et fibres, aussi après la préparation. Il est important de favoriser les aliments à faible densité calorique mais à forte densité nutritionnelle.

 
  • manger beaucoup de crudités, couper fruits et légumes peu avant la consommation pour éviter de perdre en éléments vitaux par l’oxydation des aliments
  • favoriser une cuisson douce
  • utiliser des bonnes matières premières : huiles de première pression à froid, aliments complets
  • éviter au maximum les aliments conservés ou transformés (sucres raffinés, huiles raffinées, margarines, produits faits sur base de farine blanche, lait en poudre pour bébé, plats préparés), ce sont des calories vides
  • apprendre à se défaire du gout sucré et utiliser, si nécessaire, le sucre naturel des fruits (banane, datte, figue)...  Exclure les édulcorants de synthèse
  • manger deux ou trois bon repas, éviter les collations, même les collations de bonne qualité sont inutiles et provoquent un stress à l'organisme
  • manger lentement et consciemment, bien mastiquer - permet d’apprendre à savourer la forme, la texture, l’odeur et le goût des aliments
  • respecter l’aspect social des repas, savourer ces moments précieux
 

Les glucides constituent une source essentielle d’énergie pour l’organisme. Ils peuvent être utilisés directement par nos cellules ou stockés sous forme de glycogène dans les muscles ou le foie, soit sous forme de tryglycerides dans les tissus adipeux. Les aliments les plus riches en glucides sont les céréales ou assimilés (pain, pâtes, riz, ..), les légumineuses (lentilles, pois, haricots, ..) et les fruits. Ce sont des sucres dits « lents » qui sont absorbés de façon lente, c.à.d. ils font monter lentement et faiblement la glycémie. Dans ces aliments, les glucides s’y trouvent sous forme naturelle. Par contre, les sucres raffinés sont des produits industriels qui constituent des calories vides (sucres dits « rapides ») souvent ajoutées dans toutes sortes de préparations (lire attentivement les étiquettes). Recommandation : 45 – 55 % de la portion journalière sous forme de glucides complexes, riches en fibres.

 

Les protéines ont dans notre corps un rôle de structure (muscles, tissus, …) et un rôle fonctionnel (enzymes, hormones, anticorps, transporteurs, récepteurs). On distingue les protéines d’origine animale (viande, poisson, œufs, produits laitiers) et les protéines d’origine végétale (céréales, légumes et légumineuses, oléagineux (avocat, noix, amandes). Recommandation : 15 – 20 % de la portion journalière, dont 1/3 en protéines animales et 2/3 en protéines végétales, surtout le matin et au repas de midi. Cuisson non-agressive des protéines animales : à la vapeur, à basse température, plancha, wok, papillote en papier cuisson, pas en papier aluminium. Mariner les viandes avant la cuisson (huile, citron, épices).

 

Les lipides servent d’isolant thermique, de réserve énergétique, de précurseur d’hormones et ils transportent les vitamines liposolubles (A, D, E, K). Ils sont majoritairement composés d’acides gras saturés (dans la viande, produits laitiers, huile de palme ou coco) et insaturés. Les acides gras insaturés sont mono insaturés (l’huile d’olive, avocat, noix) ou polyinsaturés – Omega 6 (huile de tournesol, de sésame) et Omega 3 (huile de lin, huile de colza). Eviter les aliments dits « lights » car ils sont peut-être light en graisse mais contiennent d’autant plus de sucre. Recommandation : 30 – 35 % de la portion journalière, réduire la consommation d’acides gras saturés, favoriser les acides gras insaturés, surtout polyinsaturés avec un ratio Omaga 6 / Omaga-3 d’environ 5/1.


Activité physique

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L’activité physique modérée et régulière prévient les maladies cardio-vasculaires, réduit le risque de cancer, prévient l’ostéoporose, prévient l’obésité, améliore la qualité de vie et la santé en général. C’est aussi une arme redoutable contre le stress et améliore le sentiment de fatigue.
En pratique :

 
  • Je prends l’escalier et non l’ascenseur ou l’escalator
  • J’utilise moins la voiture et plus la marche et le vélo pour les petits trajets
  • Je gare ma voiture plus loin ou je descends un arrêt de bus avant ma destination
  • Au bureau, je me lève toutes les heures pour marcher une minute
  • J’ai des loisirs actifs : jardinage, bowling, dance, …
  • Je pratique un sport ou une activité physique régulière (trois séances d’une heure par semaine)
 

Au Luxembourg, il y a l’offre d’une activité sportive en groupe. Un thérapeute du sport ou un kinésithérapeute prend en charge, dans un cadre protégé, des personnes ayant subi un traitement oncologique. ALGSO (Association luxembourgeoise des groupes sportifs oncologiques, Krebssportgruppen) www.sportifsoncologiques.lu


Quelques outils pour gérer ou réduire le stress négatif (liste non exhaustive).

La méditation constitue un excellent outil pour faire taire les pensées et faire le silence en soi, se connecter à soi. Les personnes qui méditent sont moins stressées, plus sociables, moins sujettes à la depression et généralement plus heureuses. Elles ont aussi un système immunitaire renforcé.
La relaxation musculaire (relaxation musculaire progressive selon Jacobson) mais aussi mentale (méditation, visualisation) englobe toute une série de techniques qui permettent un état de détente et de bien-être.
Le yoga allie une méthode de développement personnel et une science de la pratique spirituelle. Il remet le corps et l’esprit en équilibre. Pratiquer le yoga apporte des bienfaits tant physiques (souplesse, musculation) que psychologiques (relaxation, meilleure qualité du sommeil, meilleure gestion du stress).
Pour avoir une bonne hygiène du sommeil et éviter de souffrir de troubles du sommeil, il faut aider notre cerveau. C’est lui qui envoie les informations et les hormones nécessaires pour favoriser un bon sommeil. Conseils : horaires réguliers de sommeil, éviter de faire des siestes, trouver la juste mesure entre repos, loisirs et activité physique, éviter l’abus d’alcool et de caféine, éviter des repas trop lourds, trop gras ou trop tardifs.


Facteurs environnementaux

La pollution de l’air respiré et les polluants chimiques (pesticides, herbicides, solvants, dioxines, produits plastiques, métaux lourds, produits de dégradation de médicaments) ont un degré de toxicité mais ils sont aussi des perturbateurs hormonaux, produits cancérigènes, réduisent la fertilité et affaiblissent les défenses et le système immunitaire. Qu’est-ce que je peux faire pour me protéger ?

  • manger de préférence des aliments bio, le plus naturel possible et contenants le moins possible de colorants, de conservateurs
  • utiliser les ustensiles de cuisson stables (inox, céramique, fonte, thermolon)
  • abandonner l’utilisation de contenants en plastique, surtout si l'on doit y conserver des aliments chauds et/ou gras
  • utiliser des produits cosmétiques sans parabens, sans phtalates, sans colorants chimiques
  • éviter les nettoyages à sec, les solvants, les vernis
 

Source: Mariette Fischbach, en cours de formation au Centre Européen pour la Recherche, le Développement et l’Enseignement de la Nutrition et de la Nutrithérapie. Décrit de par son expérience des bienfaits d'une vie saine en tant que femme concernée de cancer du sein.